Notre offre de soins
Psychiatrie, Autisme, Handicap, Réhabilitation psycho-sociale…
Psychiatrie
Une prise en charge appropriée des troubles du comportement peut diminuer le risque d'apparition d'une vraie pathologie chez un enfant au tempérament vulnérable. De même, un traitement efficace de certains troubles, comme l’anxiété infantile, peut diminuer le risque de troubles de l'humeur plus tard dans la vie.
Dans le Lot, c’est l’institut Camille Miret qui apporte la quasi-totalité des réponses cliniques à ces situations. L’Institut Camille Miret propose des aides personnalisées et variées dans le cadre des CMP (Centre Médico-Psychologique) enfant, un lieu de consultations et de soins s’adressant aux enfants de 0 à 17 ans. Les CMP proposent aussi une prise en charge de leur famille. Ces soins se font en lien avec une intégration scolaire partielle. Votre enfant pourra être dirigé vers :
- Des soins en hôpital de jour ;
- Un Centre d’accueil pour adolescents à Cahors ;
- L’unité de soins « Elan’go » pour adolescents de 12 à 18 ans ;
- Une unité d’hospitalisation HOP’ti’MOM dédiée aux enfants de 3 à 12 ans atteints de troubles envahissants du développement.
Un trouble psychique, également désigné sous les termes de trouble psychiatrique ou de trouble mental, désigne un ensemble d’affections et de troubles d’origines différentes. Ces troubles entraînent des difficultés dans la vie d’un individu, des souffrances et des troubles du comportement. Les troubles psychiques touchent toutes les populations, sans distinction d’âge. Ils peuvent être chroniques ou permanents.
Les troubles psychiatriques touchent 27 % de la population française et 75 % des affections psychiatriques se manifestent avant l’âge de 25 ans.
L’Institut Camille Miret propose un large éventail de soins ambulatoires dispensés dans les Centres Médico-Psychologiques (CMP) de chaque bassin de vie du département du Lot, avec la possibilité :
- de prises en charge adaptées : CATTP (Centre d’Accueil Thérapeutique à Temps Partiel), hôpital de jour…
- d’intégrer des unités d’hospitalisation dédiées permettant la mise en place de soins relationnels, individuels ou familiaux et appliquant différents supports d’entretien, de test, d’évaluation et des techniques de médiation corporelle…
Unité - Leyme
Le vieillissement de notre population conduit les médecins à se préoccuper spécifiquement des troubles psychiatriques des personnes âgées. Il s’agit alors de gérontopsychiatrie.
A l’Institut Camille Miret, nos unités d’hospitalisation complète ou ambulatoire proposent une prise en charge pluridisciplinaire et pluriprofessionnelle, en relation avec le médecin généraliste référent.
Il s’agit de réaliser dans un premier temps une évaluation clinique globale, afin de construire en équipe et avec le patient, un projet de soins individualisé tenant compte de ses différents besoins.
Ce projet est continuellement coordonné et adapté par le psychiatre.
La famille, et l’ensemble des aidants, sera le partenaire de cette équipe soignante.
Il existe plusieurs types de prise en charge en gérontopsychiatrie :
- Hospitalisation à temps plein : deux unités dont une unité cognitivo-comportementale (UCC) ;
- Equipe ambulatoire : évaluations et suivis de la personne sur son lieu de vie ;
- Hospitalisation de jour : ateliers de stimulation cognitive, ateliers de création, soins.
Handicap
Le handicap a diverses origines : causes génétiques, souffrances neuro-développementales, conséquences de pathologies stabilisées ou encore accidents. Le handicap influe sur les interactions entre la personne et son environnement, mais aussi sur ses relations avec les autres.
L’Institut Camille Miret accompagne les personnes en situation de handicap mental et/ou psychique, ainsi que les personnes en situation de handicap divers. Bien sûr, nous accompagnons aussi leurs proches.
L’Institut Camille Miret dispose de différents services et de plusieurs établissements dédiés à la prise en charge du handicap. Nos structures spécialisées et nos équipes pluridisciplinaires apportent la réponse la plus adaptée à chaque personne (enfant, adulte et personne âgée) sur l’ensemble du département du Lot.
Les différents handicaps :
- Polyhandicap : handicap grave associant une déficience motrice et mentale. Il réduit très fortement l’autonomie, les possibilités de perception, d’expression et de relation de la personne.
- Handicap mental : déficience intellectuelle, stable, durable et irréversible. Elle génère des problèmes cognitifs (mémoire, pensée, perception, attention, communication, décision).
- Handicap secondaire à des maladies neurodégénératives : handicap survenu à la suite d’une maladie comme la chorée de Huntington, par exemple. Cette affection du système nerveux central entraîne des mouvements désordonnés et des troubles du comportement qui évoluent progressivement avec l’âge. Dès 2010, l’Institut Camille Miret a été le premier établissement en France à proposer une unité dédiée à ce handicap.
- Handicap lié à l’autisme et autres troubles envahissants du développement.
Autisme
Les troubles du Neuro-Développement (TND) désignent les affections ayant pour point commun le « défaut de développement d'une ou plusieurs compétences cognitives attendues lors du développement psychomoteur et affectif de l'enfant, qui entraîne un retentissement important sur le fonctionnement adaptatif scolaire, familial et social ».
En clair, un TND est un trouble qui empêche un enfant de fonctionner “normalement” au sein de l’école, de sa famille et d’un groupe social en général. Cette difficulté est engendrée par le non-développement d’une ou de plusieurs capacités cognitives.
- Les troubles du spectre de l'autisme (TSA) ;
- Les troubles du développement intellectuel (TDI) ;
- Les troubles du langage oral (TLO ou dysphasie) ;
- Les troubles de développement de la coordination (TDC ou dyspraxie) ;
- Le trouble déficit d'attention avec hyperactivité (TDAH) ;
- Les troubles spécifiques des apprentissages scolaires (trouble du langage écrit et du calcul).
Les enfants ont souvent plusieurs TND associés. Ces TND peuvent coexister avec des déficits sensoriels (surdité, vision basse), des troubles du sommeil et/ou de l'alimentation. Parfois, certains enfants atteints de TND souffrent aussi d’épilepsie. Les interactions avec l'environnement sont capitales pour diminuer les impacts des TND.
La fréquence réelle des TND est mal connue. En effet, il est difficile de différencier une simple variante du développement et un réel trouble. On estime toutefois que 5 à 10 % des enfants sont concernés.
« Tout enfant maladroit n'est pas dyspraxique, mais on estime que de 5 à 10 % des enfants ont un TND ».
Une étude menée en 2004 a montré que les affections psychiatriques (intégrant à l'époque l'autisme, les déficiences intellectuelles et les troubles anxio-dépressifs) représentaient la première cause (28 %) d'affection longue durée (ALD) chez les enfants de moins de 15 ans.
Les pathologies neurologiques venaient en deuxième position (17 %), les deux groupes représentant 45 %, soit près de la moitié des ADL de l'enfant.
Les parents sont les premiers à être alertés, comme le confirme une étude menée sur 450 parents : dans 85 % des cas, ils avaient repéré le trouble avant qu'un professionnel (crèche, médecin généraliste, pédiatre, instituteur, etc.) n'en parle.
Les PCO ont donc été mises en place pour éviter les errances diagnostiques entre le moment où on repère un signe d'appel et le moment où un diagnostic est posé.
Soins infirmiers à domicile
Les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) ont été créés en 1981. Ce sont des services médico-sociaux délivrés à domicile et dans certains établissements médico-sociaux de proximité.
Les services de soins infirmiers sont dédiés aux personnes âgées, aux personnes en situation de handicap et aux personnes de moins de 60 ans atteintes de pathologies chroniques ou présentant certains types d’affection.
Ces soins peuvent être techniques, de base ou relationnels.
Les services de soins infirmiers à domicile ont pour objectif :
- D’éviter l’hospitalisation, notamment lors d’une phase aiguë pouvant être traitée à domicile ;
- De faciliter le retour à domicile dans les meilleures conditions à la suite d’une hospitalisation.
Ils contribuent à prévenir la perte d’autonomie, à limiter les incapacités et à lutter contre l’isolement. Ils contribuent également à retarder l’admission dans des établissements sociaux et médico-sociaux.
Inclusion
« Au-delà du trouble psychique, réussir sa vie »
Précurseur des politiques d’insertion et de lutte contre l’exclusion, l'Institut Camille Miret est convaincu que les personnes touchées par la maladie mentale ont leur place au sein de notre société. Dans la continuité de l’œuvre entreprise par son fondateur, l’Institut défend leurs droits, notamment celui de bénéficier d’une aide adaptée pour se rétablir et exercer leur citoyenneté.
L’institut Camille Miret accompagne les personnes handicapées et les personnes vulnérables dans leur parcours d’insertion ou de réinsertion au sein de la communauté. Nos actions s’articulent autour de trois pivots : l’accès à l’éducation, l’accès à l’emploi, l’insertion sociale.
- Inclusion sociale : les personnes accompagnées, notamment les enfants, ont besoin d’apprendre les codes qui leur permettront de vivre au sein de la société. Pour cela, il faut les aider à développer leur capacité à communiquer et à être en interaction avec les autres. Autant d’activités et de relations sociales organisées par les équipes pluridisciplinaires, comme au sein de la cellule familiale.
- Inclusion scolaire : le droit à l'éducation pour tous les enfants, quel que soit leur handicap, est un droit fondamental. Le pôle inclusion favorise ainsi, dès que cela est possible, les temps de scolarisation au sein des établissements scolaires adaptés, proches du domicile de l’enfant.
- L’Inclusion professionnelle : l’inclusion professionnelle doit permettre aux personnes handicapées d’avoir les mêmes chances que les autres de trouver du travail, de faire carrière et de changer d’emploi.
L’inclusion professionnelle leur permet de découvrir le fonctionnement du milieu ordinaire et le monde du travail, mais aussi de multiplier les interactions sociales. Un projet personnalisé d’accompagnement décline les objectifs et les moyens mis en œuvre.
Soins de Suite et de Réadaptation
Le Centre de Soins de Suite et de Réadaptation (CSSR) prend en charge les personnes ayant besoin d'une rééducation et/ou d'une réadaptation.
Nous intervenons auprès des habitants de la Dordogne lotoise et du sud de la Corrèze.
Notre objectif est de permettre aux personnes de trouver une nouvelle autonomie, mais aussi de se réinsérer dans leur milieu professionnel, social et familial.
Pour cela, nous apportons une prise en charge globale : kinésithérapie, diététique, soins infirmiers, etc.
L'activité de SSR a pour objet de prévenir ou de réduire les conséquences des déficiences et des limitations de capacité des patients. Ces déficiences peuvent être fonctionnelles, physiques, cognitives, psychologiques ou sociales.
Notre équipe met tout en œuvre pour soutenir leur réadaptation et leur réinsertion, le tout dans un cadre agréable, avec des soignants très impliqués.
Notre but est que le/la patient(e) puisse effectuer sa sortie dans les meilleures conditions possibles.
Notre philosophie peut se résumer ainsi : « Un parcours de soins dans un parcours de santé, pour un parcours de vie. »
Réhabilitation Psychosociale
La Réhabilitation Psychosociale (RPS) est une approche relativement nouvelle. Elle a pour objectif de favoriser le rétablissement des personnes atteintes de troubles psychiques.
La RPS propose des réponses aux personnes dont la maladie affecte leurs rapports aux autres et leur autonomie sociale. La différence essentielle avec les soins en psychiatrie ? Les priorités ne sont pas les mêmes. Le soin en hôpital va s’intéresser à l’observation des symptômes. La réhabilitation met l’accent sur la globalité de la personne. Elle cherche à fournir une prise en charge nécessaire à l’adaptation en matière d’emploi, de résidence, d’éducation et de croissance personnelle.
Les équipes de RPS dispensent des soins curatifs et préventifs qui visent à limiter les retentissements psychiques et somatiques (sur le corps) de la maladie. Elles veillent également à maintenir les possibilités d’une insertion sociale. Leur objectif final est que les personnes puissent profiter de la qualité de vie qu’elles espèrent, en rapport avec leur projet de vie individuel.
Accompagnement des aidants
S’occuper d'un proche en perte d’autonomie, atteint de la maladie d’Alzheimer, de troubles apparentés ou en situation de handicap, est souvent une activité à temps plein. Une situation qui peut être source de questionnements, de fatigue et qui se répercute sur l'ensemble de la famille et plus particulièrement sur les aidants familiaux.
L’Institut Camille Miret accompagne les proches aidants au travers de plusieurs structures et leur propose :
- Des moments de répit en accueillant les personnes atteintes d’une maladie d’Alzheimer ou maladies apparentées (MAMA) une ou plusieurs journées par semaine. Cette aide est programmée et renouvelée selon une fréquence adaptée pour être pleinement efficace.
- Une mission de soutien et un accompagnement individuel : des entretiens réalisés par des professionnels (psychologue, infirmier, etc.) pour les proches aidant, au sein du service ou par téléphone. L’objectif est de favoriser le bien-être psychologique et émotionnel du couple aidant-aidé. L’aidant est accompagné pour appréhender la pathologie de son proche et les troubles qui en découlent, mais aussi pour l’accepter.
- Des actions collectives : permettre au proche aidant de rencontrer ses pairs, de trouver des astuces, d’être écouté sans jugement et de rompre avec l’isolement social dont il est souvent victime.
Équithérapie
L’équithérapie est un soin psychique reposant sur la médiation animale. Le principe : utiliser la présence ludique et rassurante de l’animal pour créer un contexte de soin apaisant, facilitant le dialogue, l’ouverture et l’expression de la personne soignée. Le cheval joue un point d’ancrage et d’ouverture, crée un lien entre thérapeute et patient(e).
Attention tout de même : bien que l’activité crée un cadre agréable pour le soin, ce n’est ni une leçon d’équitation, ni une activité de loisirs. La mise à cheval est loin d’être systématique mais la séance se fait toujours en compagnie de l’équidé.
Soin psychique cherchant à raviver les sphères émotionnelles et relationnelles, tout en sollicitant les sphères cognitives et corporelles du/de la patient(e), l’Équithérapie est soumise à prescription médicale en tant qu’aide complémentaire, dans le parcours de soin de tous types de patient(e)s.
L’équithérapeute travaille à partir des profils et objectifs personnels définis, en amont, par l’équipe pluridisciplinaire et le/la patient(e). Les objectifs sont multiples et variés :
- recherche d’affirmation psychique et d’autonomie physique
- développement des habiletés sociales (ouverture vers l’extérieur, communication, prise en compte d’autrui)
- sollicitation et travail des réflexes cognitifs (mémoire, attention, fonctions exécutives)
- rééducation psychomotrice (repères spatio-temporels, schéma corporel, image du corps, équilibre, coordination, relaxation)
- développement personnel et psychique (confiance en soi et en l’autre, affirmation de soi, réancrage dans l’instant présent, lâcher prise, capacité à se porter un regard bienveillant, travail des émotions)...
Pour ce faire, ce soin repose notamment sur :
- le pansage (entrée en relation avec l’animal, travail du schéma corporel…)
- l’attelage (stabilité psycho-motrices, autonomie, responsabilisation…)
- la mise à cheval (équilibre, relaxation, coordination…)
- la promenade (apaisement, partage, tonus et renforcement musculaire, repères spatiaux…)
- l’observation du comportement du cheval (différence entre le factuel et l’interprétation, instant présent…)
- la peinture de l’animal (sensorialité, laisser une trace…)
- des jeux divers (habiletés psycho-motrices…)
Le service d’équithérapie de l’ICM a ouvert en septembre 2018. L’activité se déroule dans un environnement privilégié grâce aux différentes installations mises en place: manège circulaire, carrière, boxes et stabulations semi-couvertes. La salle d’accueil fait office de sellerie.
Depuis l’ouverture, un certain nombre de patient(e)s, issu(e)s des services de psychiatrie (enfants, adultes et personnes âgées) du centre hospitalier Jean-Pierre Falret, ont pu côtoyer les poneys, chevaux et ânes du site de Leyme.
L’atelier se déroule généralement en-tête à tête entre thérapeute, patient(e) et animal, mais il existe aussi des activités de groupe (jusqu’à 3 personnes maximum), en fonction des objectifs posés par l’équipe soignante.
Le Temps d’Activité Valorisé Avec le Cheval (TAVAC), qui consiste à participer aux activités quotidiennes nécessaires au bien-être des chevaux (les soins, la gestion des pâtures, l’entretien du matériel…), peut également s’effectuer en groupe ou en individuel, selon les profils et préférences de chacun(e).
- L’équithérapeute et la palfrenière :
Diplômée de l’Institut de Formation en Equithérapie (IFEq) à Paris, notre équithérapeute pratique ce métier à temps plein au sein de l'institut. Au-delà des séances, elle gère la préparation, la transmission des informations dans le dossier patient(e), la participation aux réunions de synthèse…
Notre auxiliaire éducative et sociale, a en charge la logistique. Elle participe au travail des chevaux et apporte son aide lors de certaines séances d’équithérapie.
- Le cheptel :
Le troupeau est constitué de 3 juments (2 de trait et une demi-trait), 1 pouliche, née en aout 2019, 2 poneys Shetland et 2 ânes.
L’attelage est possible grâce à une petite voiture (2 roues) mais surtout grâce à l’âne. L’atelier est donc accessible aux personnes à mobilité réduite.
Les bienfaits des ateliers thérapeutiques pour votre santé mentale
Un grand choix d’ateliers, pour mieux vous accompagner
Le choix de l’activité thérapeutique se fait en fonction du projet personnalisé de soins de chaque personne, élaboré en lien avec le médecin psychiatre, l’équipe soignante et le patient
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« Ce sont des projets comme ça, des projets communs, qui motivent les patients et les équipes. Ils créent du lien et montre que chacun est important pour faire progresser l’ensemble, que le tout est supérieur à la somme des parties », à propos de la réalisation d’un puzzle géant dans le cadre de la réhabilitation psychosociale.
« Il nous tardait de reprendre toutes ces activités de plein air que ce soit avec Sport-en-Tête ou le Comité Sport Adapté. Pour nous c’est une véritable bouffée d’air, on échange, on élimine les angoisses, on pense à autre chose. On se dépense et on s’amuse tout simplement et ce n’est pas rien avec nos pathologies », explique Jean-Pierre et Youssef après deux années de crise sanitaire.